J’attends vos visites afin de me pratiquer davantage.
Laurence LeBlanc Côté
Recrue 2020
L’arrivée du COVID-19 au Canada a causé plusieurs changements dans la vie de tous. Pour moi, trouver un emploi pour l’été était primordial. Plus tôt en février, j’avais appliqué pour un projet étudiant au Centre des arts d’Edmundston et après avoir passé en entrevue via vidéo-conférence, j’ai reçu un appel qui m’a annoncé que j’avais décroché l’emploi. Mais, le virus était de plus en plus présent et les mesures de distanciation qu’imposait le gouvernement devenaient de plus en plus strictes. Comme beaucoup d’autres étudiants, j’ai perdu mon emploi à cause des restrictions pour les entreprises liées à la pandémie. Quand j’ai croisé Émilie « Robs » Robinson (Une ancienne employée du musée) chez une de mes amies, elle a mentionné que le Musée Du réel cherchait des étudiants pour l’été et que les entrevues étaient le lendemain matin. J’ai tout de suite envoyé mon CV et à 8h30 le 30 mai je rencontrais les propriétaires afin de les convaincre que je mérite un de leurs projets étudiants. L’après-midi même, Guy m’appelle et m’annonce que, le 22 juin, je commencerai à travailler pour eux. J’étais tellement soulagée de la nouvelle. Voilà moins de deux semaines depuis le début de mon projet et je ressens déjà que je vais m’amuser et profiter de mes neuf semaines de projet avec une équipe de tonnerre. Les journées passent tellement vite que j’oublie que je me fait payer parfois!
J’attends vos visites afin de me pratiquer davantage. Laurence LeBlanc Côté Recrue 2020
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Bonjour lecteurs et lectrices, je me nomme Nadège et cet été j’aide l’équipe GSC. Même si ce n’est pas mon premier été ici, il y a beaucoup de choses qui ont changé depuis l’an passé. Par exemple, cette année l’équipe GSC a un nouveau membre, Édric. Les étudiants que je connaissais déjà, Emilie et Joël, sont encore ici pour les plus curieux d’entre vous. J’ai aussi commencé à faire des tours guidés en GSC Express. Malgré ma nervosité, suite à mon entraînement, je me suis lancé à l’aventure. Maintenant je suis très à l’aise durant mes visites guidées sur le GSC. Mon prochain défi pour cet été; faire une visite complète en anglais. Par la suite, j’aurai réellement maîtrisé le GSC Express. Durant la saison estivale, parmi nos invités nous avons accueilli deux camps d’été, un de Kedgwick (30 personnes) et un d’Edmundston (35 personnes). Cette année, nous sommes plus achalandés qu’à l’habituel. Notre exposition de cette année est spéciale, elle est intitulé à quoi ça sert, nous vous posons des questions et chaque réponse que vous répondez correctement vous donnons 1 % de rabais à la boutique Jef Style. Vous pouvez accumuler jusqu’à 12 % de rabais. Mon expérience cet été est hors de l’ordinaire, j’apprends chaque jour et j’ai de plus en plus de responsabilités. J’adore être entouré de gens extraordinaires qui viennent nous visiter chaque jour. Tout ce que je fais ici me fait acquérir de nouvelles expériences qui me seront utiles dans le futur! Sur ce, au revoir et à bientôt Nadège Lectrices et lecteurs, je vous salut! J’ai longtemps pensé à ce que je voulais écrire. Après un long temps de considération, j’ai décidé de vous parler de certaines expériences que j’ai vécues qui, selon moi, doivent être partagé haut et fort. Cet hiver fut long et très froid, ce qui est difficile sur le moral. Peu importe le temps de la journée, je savais que même si je m’ennuyais, je serais accueilli de façon chaleureuse chez Guy et Géraldine. Lors de mon voyage dans les Caraïbes, en janvier dernier, j’ai pensé à eux dès mon arrivée à l’hôtel, mes yeux ont accroché sur ce magnifique train en bois fait à la main. On aurait dit qu’il me criait « Joel achète moi! ». Alors je n’aie su résister à la tentation de l’acheter, puis une pièce spéciale à mes yeux s’est ajouté à notre collection. Ce sont pour ces raisons qu’il me fait plaisir d’arrêter pendant mes journées de congé pour venir prendre des nouvelles ou même pour faire du bénévolat. Parlant de bénévolat, c’est en passant devant le musée, la semaine dernière, alors que je venais saluer mes collègues, que j’ai constaté que tous les employés étaient occupés par leur propre visite. À ce moment précis, une voiture s’est stationnée derrière dans le stationnement. Comme le dit l’expression; j’ai sauté dans mon rôle de guide/interprète comme un cheveu sur la soupe. Cette journée-là, j’ai fait une visite qui est devenue une de mes visites préférées! Je n’ai même pas pensé si j’étais libre et quelle heure il était, car je travaillais au cinéma en fin de journée. Mais ça en a valu la peine. Ces gens, je les ai revus au cinéma le soir même. Malheureusement, je n’ai pas eu la chance de leur jaser de leur visite et leurs soirées, car, évidemment, je travaillais. C’est pourquoi, lorsqu’on me dit que je ne profite pas de mon temps de congé comme je devrais, je réponds que je le passe exactement où je le veux comme il me fait plaisir et c’est avec vous chers invités. Joel
Le poste de Grand-Sault fut pour la première fois établi en 1790 et renommé Fort Carleton en honneur du premier lieutenant-gouverneur du Nouveau-Brunswick. Durant la guerre d’Aroostook, la région, qui est maintenant la ville de Grand-Sault, était un point stratégique important. Plusieurs régiments y ont résidé, tel que le 43e régiment jusqu’à ce que le régiment soit appelé en renfort durant la rébellion de Papineau. En 1839, un fortin fut construit à Grand-Sault selon certaines sources. À notre connaissance, il n’existe aucune fondation du bâtiment qui pourrait nous indiquer que le fort a réellement existé. Ainsi qu’aucun croquis, plan, dessin ou photo du fort n’existent. Le poste militaire ne fut jamais une fortification officielle. En 1839, le poste militaire consistait de 3 cabines de bois ronds qui pouvait accommoder 210 hommes ainsi qu’une maison pour la cuisine et des toilettes extérieures. Plusieurs autres bâtiments s’y trouvaient et le poste était entouré d’une barricade. Le boulevard Broadway à Grand-Sault était l’ancien terrain d’exercice militaire. Le poste donnait une très bonne vue des chutes de Grand-Sault afin de protéger le fleuve Saint-Jean. Suite à la signature du traité Webster-Ashburton, la garnison n’était plus nécessaire, car aucun conflit ne menaçait le Madawaska. En 1847, les derniers soldats sont partis du poste. Par la suite, un gardien resta responsable. Il est cru que l’ancien Meuble Sénéchal était la troisième cabine en bois ronds du temps du poste militaire. Par contre, le bâtiment a brulé en 2010. Nous sommes toujours à la recherche de détails concernant les activités militaires dans la région de Grand-Sault ainsi que dans la région de ville Dégelis.
*Un merci spécial à Mme Madeleine Leclerc de la société historique de Grand-Sault. Emilie Robinson RÉFÉRENCES: https://www.unb.ca/nbmhp-database/victoria-county/points-of-interest/fort-carleton-at-grand-falls.php https://www.northamericanforts.com/Canada/nb.html#grand https://www.historicplaces.ca/en/rep-reg/place-lieu.aspx?id=9629 Bonjour, chers lecteurs, je me nomme Édric et je suis la nouvelle recrue de l’été 2019. J’ai commencé mon parcours depuis environ trois semaines. Depuis le début, j’adore mon travail et je partage ma passion de l’histoire, et surtout de l’histoire de la région aux visiteurs du centre. Je vais vous parler de ma première journée de formation, de mes employeurs et de l’équipe d’employés. Pour débuter, dès ma première journée j’ai été accueilli avec de l’amitié et de la confiance, les propriétaires avaient confiance en mes habiletés de guide/interprète. J’avais le sentiment d’être avec une famille plutôt qu’avec des employeurs et j’ai bien aimé cela. J’ai commencé ma journée assez stressée, le nouvel emploi me faisait peur, mais j’ai fini la journée avec un sourire au visage. Guy et Géraldine ont beaucoup d’amour et de passion à donner. Je n’ai jamais eu des employeurs aussi aimables et admirables comme eux! Depuis trois semaines, j’ai appris a m’attacher à mes collègues de travail et qui sont maintenant une famille à mes yeux. J’ai appris à les accepter et ils ont appris à m’aimer eux aussi. Lors de ma première visite, je trouvais que je n’étais pas prêt et que je n’avais pas assez d’entrainement, mais Guy m’a dit que j’étais prêt et que j’étais capable de faire une visite tout seul. Lorsque je doutais de mes habiletés, Guy a su me pousser et me donner la confiance dont j’avais besoin pour faire la visite! Mes visiteurs ont adoré leur visite et j’étais très fier de ce que j’avais accompli. Je me suis lancé tête première et cela a valu la peine! Je fais maintenant mes visites tout seul et j’adore partager ma passion et ma culture avec des gens de partout au Canada, et même partout, au monde. J’apprends aussi à vaincre mes peurs et de me donner de nouveaux défis chaque jour. Je prends ça un jour à la fois, mais je sais que l’équipe du centre est toujours là pour m’aider lorsque j’ai le plus besoin d’eux. J’ai hâte de voir ce que l’été me réserve.
À bientôt! Édric Voici le premier blogue d’une série qui traitera l’histoire de la guerre non sanglante d’Aroostook. La guerre non sanglante d’Aroostook est un des conflits les plus notables de la région du Madawaska. Cette guerre opposait les forces britanniques et les forces états-uniennes qui, toutes les deux, réclamaient le territoire du Madawaska. Le traité de Paris n’avait pas bien délimité la frontière de cette région. Le conflit n’a jamais escalader, aucun coup de fusil n’a été tiré, car aucun des deux pays ne voulait mettre en jeu la bonne relation qui avait été forgée durant les dernières années. Par contre, la « guerre » fut vive d’émotions. Les deux pays voulaient le territoire riche en pins blancs, un bois prisé. Les États-Uniens voulaient le territoire, car ils devaient construire des navires pour la pêche et pour l’échange qui venaient principalement par la voie maritime. Les Britanniques, eux entre autre, voulaient le territoire, car en 1825 un énorme feu de forêt avait fait ravage au Nouveau-Brunswick et plus de ⅕ de la colonie avait brûlée. Les Britanniques avaient besoin du bois du Madawaska pour rebâtir les villages dans les endroits où le bois était rare. La « guerre » fût courte, elle commença en 1838 puis se termina en 1839, par contre, la fin officielle du conflit fût en 1842 lors de la signature du traité Webster-Ashburton. La « guerre » ne fit aucune victime, par contre, une quarantaine d’hommes sont morts dus à l’hypothermie, certains se sont fait attaquer par des ours, d’autres ont eu de graves accidents, mais aucun n’est mort directement en lien au combat. Les forces britanniques ainsi que les forces états-uniennes s’étaient armées de troupes ainsi que de fortifications pour défendre leur « territoire ». Les États-Uniens pour leur part avaient deux forts, un à Fort Kent et l’autre à Fort Fairfield. Les Britanniques avaient quatre postes, le fort du P’tit Sault, le fort du Grand Sault, le fort du Dégelé et le fort Ingall. Ces forts servaient à défendre la route du Portage qui était importante pour le transport militaire, des marchandises et de la poste. Durant l’hiver 1838, les bûcherons canadiens sont allés couper du bois sur les terres revendiquées par les États-Uniens, les États-Uniens ont répliqué en saisissant l’équipement forestier et les hommes qui se trouvaient dans le territoire disputé. Certains bûcherons britanniques ont entendu parler de ce qui se passait, ils sont par la suite entrés par effraction dans l’arsenal militaire à Woodstock. Par la suite, durant la nuit, ils se sont emparés des agents états-uniens et les ont « interviewer ». Ceci est un exemple du climat des multiples rencontres entre les Britanniques et les États-Uniens. Pour plusieurs années, la tension fut haute dans la région. Les Britanniques et les États-Uniens jouaient un jeu, et cachait certaines vérités pour que la frontière qui serait définie aille en leur faveur. En 1842, lorsque le traité Webster-Ashburton fût signé par un représentant de la colonie et un représentant états-unien. Malgré le mécontentement de la part des habitants du Maine et du Madawaska, les frontières fût respecté et les habitants on garder une bonne relation entre eux.
Dans les prochains blogues de cette série, nous discuterons de l’histoire de différents forts qui ont marqué cette guerre. Salut tout le monde! Je suis de retour pour un 5e été! Ça continue, les projets défilent et les nouvelles idées bourdonnent. Cette année, nous recommençons les présentations dans les écoles, nous continuons la construction du Village des Cheminots et tous les éléments techniques qui s’y rattachent.
Un des projets majeurs du mois de mai était notre vente de garage/levée de fonds. Nous avons passé beaucoup de temps à y travailler et cela fut un grand succès. Grâce à cette levée de fonds, nous pouvons maintenant construire des plateformes de béton pour les salles de bain et le gazebo du Village des Cheminots. Durant le mois de juin, nous avons eu plus de visites que l’an dernier, donc nous sommes assez pressés, ce qui me rend heureuse. Cet été l’exposition prend forme de trivia ou questionnaire, cela ajoute un nouvel aspect vraiment plaisant à l’exposition. Nous avons aussi fait une présentation à l’école Saint Mary’s Academy d’Edmundston. Nous avons aussi changé notre panneau d’affichage à l’avant du centre afin de rafraîchir notre image. Plein de projets continuent, nous avons attendus impatiemment la venue de nos guides de cette année, Joel Ruest, qui sera de retour pour sa deuxième année et Edric Martin, notre nouvel apprenti. On a hâte de vous voir cet été! Nous voilà déjà rendus à la fin de la période achalander au Centre d’Interprétation des Voies Ferrées : Du Réel au Miniature. La saison estivale s’est déroulée de façon satisfaisante et enrichissante, tant au niveau des statistiques qu’au niveau social. Imaginez-vous que nos invités, provenant des quatre coins du monde, ont laissé leur trace en identifiant leur origine sur la carte géographique à la Salle du temps. L’échange des différentes cultures est important pour eux comme pour nous. Nous sommes fiers d’avoir pu faire une différence positive dans leur expérience de voyage, en leur racontant et en leur transmettant l’histoire des cheminots des Amériques. Une dame m’a fait cette remarque la semaine passée : « J’aime la façon dont vous faites les choses et de faire une tournée guidée, ça rend le centre vivant ». Notre passion ne s’arrête pas seulement là, puisque nous sommes toujours à l’affût des besoins de nos visiteurs. Nous sommes reconnaissants qu’ils aient choisi de s’arrêter chez nous. Cela nous permet de continuer nos projets toujours aussi nombreux à notre grande satisfaction. Bien entendu, nous ne sommes pas seul, puisque nos étudiants continus de nous appuyer et sont intéressé à faire une autre bout de chemin avec nous. Le plus important de nos projets prévus pour 2020 est le village des cheminots. Les étapes vont bon « train ». Emilie Robinson a préparé pour nous, pendant l’hiver 2017-2018, un profil détaillé de l’ensemble du site. Son implication au sein du centre et de la Boutique Jef Style, s’échelonne depuis au-delà de 5 ans et cela nous a valu bien des tracas en moins. C’est la raison pourquoi nous sommes rendus là, puisqu’elle a cru en nous et a soif de pouvoir en faire davantage. Nous sommes des gens de terrain et, pour ce qui concerne les médias sociaux et tout ce qui s’y rattache, nous avons les jeunes pour nous propulsés de l’avant. À la fin août, la voiture des propriétaires a été lettrée pour vous permettre de connaître nos coordonnées dont l’adresse, le numéro de téléphone, la boutique Jef Style, ainsi que le site web du centre peu importe l’endroit où vous la voyez. Merci de nous suivre, À la prochaine Géraldine LaForge Recyclage : 2018, on continue! Chaque année, nous vous gardons informé sur les nouvelles initiatives de recyclage et de réutilisation sur le site. Cette année, nous avons plusieurs nouvelles additions qui rendent le site encore plus vert et conscient écologiquement. 1 : L’ajout d’un bac de compostage 2 : La construction du GSC Express 3 : Pont international 1.L’ajout d’un bac de compostage sur le site Depuis plusieurs années, Guy rêve d’installer un bac à compostage sur le site afin de pouvoir avoir un engrais naturel pour un jardin qu’il veut installer dans les prochaines années. La construction du bac a commencé au printemps pour être installé en juin. À partir de ce temps, nous allons porter nos périssables dans le bac de l’année 1. Nous avons un cycle de 3 ans, où chaque année nous changeons le bac 1 dans le bac 2 et ainsi de suite. Voici un guide pour vous aider à savoir ce qui peut être composté ou non : http://www.compostage.ca/documents/compostage_ca_aide-memoire_web.pdf 2. La construction du GSC EXPRESS Pour l’ouverture du Village des Cheminots en 2020, nous avions besoin d’une navette qui pourra amener les gens du site principal jusqu’au village. Nous avions aussi besoin d’une autre option qui nous permettrait de donner des promenades de train lors des journées pluvieuses. Donc, nous avons construit le GSC EXPRESS, une réplique d’un engin à vapeur, cela à partir d’un tracteur que nous avions déjà sur le site qui n’était pas utilisé. Par la suite, nous avons modifié la mécanique pour accommoder la cabine de la locomotive. Tout cela a été fait avec du métal recyclé, des réservoirs à l’huile, des structures de garage de toile, un vieil extincteur, un réservoir de compresseur à l’air, un tuyau de drainage de plancher, une grille de sécheuse, structure de pavillon et pognée de panneaux de barbecue. Nous avons aussi des flutes de klaxons de semi-remorques propulser par un petit compresseur d’automobile. L’EXPRESS sera lancé à l’été 2019. |
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August 2022
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